rdfs:comment
| - Un mètre quatre-vingt onze. Quatre-vingt deux kilos. Quarante-quatre ans d’âge. L’esprit d’un surdoué dans le corps d’un mannequin. Il n’est pas qu’un homme. Il n’est pas qu’un présentateur. Il est Olivier Minne. Le taureau rageant, ronflant, vrombissant, tonitruant, fulminant du paysage audio-visuel. La philosophie comme première cible. Socrate, Nietzsche, Descartes y passèrent leur vie. Minne y passa le bac. Mais il regardait plus loin, plus haut. Il regardait la télé. Et elle le regardait. Elle reconnaissait son futur maître, elle l’admirait déjà, et l’attendait.
|
abstract
| - Un mètre quatre-vingt onze. Quatre-vingt deux kilos. Quarante-quatre ans d’âge. L’esprit d’un surdoué dans le corps d’un mannequin. Il n’est pas qu’un homme. Il n’est pas qu’un présentateur. Il est Olivier Minne. Le taureau rageant, ronflant, vrombissant, tonitruant, fulminant du paysage audio-visuel. 18 Mars 1967. Du sol de la capitale du plat-pays s’élève une montagne. La roche est dure, incassable. C’est dans cette roche qu’il sera taillé. Né avec une cuillère dans la bouche, il la prendra et s’en servira de micro pour faire la météo. Le sens du show est dans son sang, injecté par l’aiguille hypodermique du destin. Son père, belge, était comptable. Son arrière-grand-mère était surnommée Bobonne. De ce bassin génétique va émerger un géant. De ce bassin génétique va émerger Olivier Minne. La philosophie comme première cible. Socrate, Nietzsche, Descartes y passèrent leur vie. Minne y passa le bac. Mais il regardait plus loin, plus haut. Il regardait la télé. Et elle le regardait. Elle reconnaissait son futur maître, elle l’admirait déjà, et l’attendait.
|