abstract
| - Le site internet archive.org constitue actuellement la meilleure adresse pour télécharger ces films ou pour les visualiser en ligne à divers formats (ils sont diffusés en flux 56/256k ou sous la forme de fichiers vidéo encodés en MPEG 1, 2 ou en Divx…). L'interface en est agréable et permet d'effectuer des recherches par titre et/ou par mots clé, ou encore de parcourir les œuvres archivées. Une page dédiée centralise pour chaque œuvre les liens vers les différents fichiers à télécharger, ainsi que des critiques et commentaires. Un lecteur (en version de test) permet de voir la vidéo directement dans la fenêtre du navigateur internet. À ce jour, 965 œuvres du domaine public sont archivées dans le fond Feature Films, dont certaines en plusieurs versions, comme par exemple le Nosferatu, eine symphonie des Grauens de F. W. Murnau (1922), qui est depuis peu disponible à la fois en version longue (93′)[2] et en version expurgée (64′)[3], avec une bande-son différente (il s'agit d'un film muet). La seconde seconde version est en noir et blanc, tandis que la première est une version monochrome colorisée (la teinte retenue varie selon le ton de la scène jouée). Art pour le film Nosferatu (1922), par son décorateur Albin Grau Parmi les films dignes d'intérêt que l'on peut télécharger, il faut citer:
* Das Kabinett des Doktor Caligari (Le cabinet du docteur Caligari, 1919/20) de Robert Wiene, qui est considéré comme le premier « film d'horreur » moderne,
* M. Eine Stadt sucht einen Moerder (M. Le maudit, 1931) de Fritz Lang ,
* la première version britannique de The Man Who Knew Too Much (L'homme qui en savait trop, 1934) d'Alfred Hitchcock,
* Aerograd (1935) , un film soviétique d'Alexander Dovzhenko, disponible en version originale sous-titrée,
* Things to come (1936) de William Cameron Menzies d'après H.-G. Wells qui y collabora directement
* Rashomon d'Akira Kurosawa (1950) ,
* City of the Dead/Horror Hotel (1960) , de John Llewellyn Moxey avec Christopher Lee, qui est une série B assez représentative des productions de cette époque,
* The Last Man on Earth (1964) d'Ubaldo Ragona, premier film inspiré par la nouvelle de Richard Matheson I am a legend (Je suis une légende), qui donna par la suite lieu a une adaptation avec Charlton Heston,
* Night of the Living Dead (1968), de George A. Romero [12], sans oublier les 12 épisodes de la série de science-fiction Flash Gordon Conquers the Universe (1940), production significative d'une époque où le genre était réservé à la jeunesse . 2 Liens de référence
|