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| - Jean Aurenche est un scénariste né à Pierrelatte en Drôme provençale le 11 septembre 1904 (décédé à Bandol le 29 septembre 1992). Il a collaboré avec Pierre Bost, auteur de nombreux grands films de Pierre Granier-Deferre, Claude Autant-Lara, Jean Delannoy, René Clément, Bertrand Tavernier. Aurenche continuera seul avec Que la fête commence (1974), le Juge et l'Assassin (1975) — dont l'idée revient aussi à Bost — et Coup de torchon (1981), tous trois de Tavernier qui, en 1984, adapte un roman de Pierre Bost, M. Ladmiral va bientôt mourir, sous le titre Un dimanche à la campagne.
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| - Jean Aurenche est un scénariste né à Pierrelatte en Drôme provençale le 11 septembre 1904 (décédé à Bandol le 29 septembre 1992). Il a collaboré avec Pierre Bost, auteur de nombreux grands films de Pierre Granier-Deferre, Claude Autant-Lara, Jean Delannoy, René Clément, Bertrand Tavernier. Il fréquente les surréalistes, le groupe théâtral Octobre, se lie d'amitié avec Jean Anouilh et les frères Prévert, Jacques et Pierre. Il écrit le scénario d'un court métrage de ce dernier, Monsieur Cordon (1933), premier titre d'une filmographie de scénariste et de dialoguiste qui va s'enrichir de plus de soixante longs-métrages en un demi-siècle de carrière. Le premier étant l'adaptation d'un vaudeville, Vous n'avez rien à déclarer ? (1936), réalisé par Léo Joannon. Suivent, entre autres, l'Affaire du courrier de Lyon (1936) de Maurice Lehmann et Claude Autant-Lara, l'Affaire Lafarge (1936) de Pierre Chenal, Hôtel du Nord (1938) de Marcel Carné, l'Émigrante (1939) de Léo Joannon et le Mariage de Chiffon (1941) d'Autant-Lara. En 1942, avec Lettres d'amour de ce dernier, débute une fructueuse collaboration entre Jean Aurenche et l'écrivain et journaliste Pierre Bost, né à Lasalle, qui cosigne avec lui les dialogues du film. Associés à l'écriture de plus de trente films des années quarante à soixante, Aurenche conduit le récit dans ses moindres détails, Bost en rédige les dialogues. Le tandem travaille en particulier avec Claude Autant-Lara pour le Diable au corps (1945), l'Auberge rouge (1951), le Rouge et le Noir (1954), la Traversée de Paris (1956), le Franciscain de Bourges (1967), avec Jean Delannoy pour la Symphonie pastorale (1946), Dieu a besoin des hommes (1950), Chiens perdus sans collier (1955) et avec René Clément pour Au-delà des grilles (1948), Jeux interdits (1951) et Gervaise (1955). Vivement attaqués par les jeunes cinéastes de la Nouvelle Vague qui leur reprochent de n'être que des adaptateurs d'œuvres littéraires, Aurenche et Bost voient leur prestige décroître au fil des années soixante. Ils reviendront au premier plan grâce à Bertrand Tavernier qui les associe à son adaptation d’un roman de Simenon, l'Horloger de Saint-Paul (1973). Aurenche continuera seul avec Que la fête commence (1974), le Juge et l'Assassin (1975) — dont l'idée revient aussi à Bost — et Coup de torchon (1981), tous trois de Tavernier qui, en 1984, adapte un roman de Pierre Bost, M. Ladmiral va bientôt mourir, sous le titre Un dimanche à la campagne. Jean Aurenche a signé en 1987 ses derniers scénarios, De guerre lasse de Robert Enrico et le Palanquin des larmes de Jacques Dorfmann. Sa sœur Marie Berthe a épousé Max Ernst.
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