Jean-Michel Mension ( - 6), est un journaliste et écrivain français. Jeune révolté éternel, il participe à l'internationale lettriste avec Guy Debord, un ami de jeunesse et de boisson. Il en est le premier adhérent mais en est aussi assez rapidement exclu (en 1954) pour être selon certains « purement décoratif » . Il est l'auteur d'un graffiti « ICI ON NOIE LES ALGÉRIENS » après la ratonnade et le massacre des Algériens à Paris en octobre 1961. Il signe Alexis Violet : « Alexis », son pseudonyme de militant trotskiste, « Violet » parce qu'il était connu pour être toujours vêtu de cette couleur.
Jean-Michel Mension ( - 6), est un journaliste et écrivain français. Jeune révolté éternel, il participe à l'internationale lettriste avec Guy Debord, un ami de jeunesse et de boisson. Il en est le premier adhérent mais en est aussi assez rapidement exclu (en 1954) pour être selon certains « purement décoratif » . Il est l'auteur d'un graffiti « ICI ON NOIE LES ALGÉRIENS » après la ratonnade et le massacre des Algériens à Paris en octobre 1961. Il ne travaille que rarement, boit beaucoup et multiplie les aspects d'une vie insoumise à l'ordre moral commun, bourgeois comme communiste, s'inspirant des principes pratiques prodigués par Arthur Rimbaud telles que « Atteindre le merveilleux par le dérèglement de tous les sens ». Sa fantaisie et son irrégularité lui valent de n'être apprécié que par courtes périodes par le Parti Communiste auquel il participa mais mal intégré pour ses opinions trotskystes. Il participe à l'organisation de la Ligue communiste révolutionnaire et est proche d'Alain Krivine. Il participe aux subversions de toutes sortes y compris les révoltes de Mai 68. Il signe Alexis Violet : « Alexis », son pseudonyme de militant trotskiste, « Violet » parce qu'il était connu pour être toujours vêtu de cette couleur.