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  • La Kabylie et les coutumes kabyles
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  • EMMAGASINAGE. Les Kabyles ne font pas usage des silos. En général , ils con- servent les grains dans des koufis^ espèces de grandes jarres en poterie non cuite que les femmes construisent sur place, dans l'intérieur des maisons. APICULTURE. 517 longueur et de 0",25 à 0°*,40 de diamètre. Elles sont, le plus ordinairement , en écorce de liège ; on en fait aussi , cependant , en bois et en poterie. L'usage du tour à. poteries étant inconnu des Kabyles, t< les pièces sont montées à. la main, sans autres instruments qi petite raclette en bois et un caillou roulé, destiné à polir les faces.
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Date
  • 1893(xsd:integer)
Language
  • Francés
Author
  • Adolphe Hanoteau , Aristide Horace Letourneux
Title
  • La Kabylie et les coutumes kabyles: Tome 1-3
Description
  • Book digitized by Google from the library of Harvard University and uploaded to the Internet Archive by user tpb. Les coutumes Kabyles pour toutes celles et pour tous ceux qui veulent connaître la Kabylie
Source
Publisher
  • A. Challamel
abstract
  • EMMAGASINAGE. Les Kabyles ne font pas usage des silos. En général , ils con- servent les grains dans des koufis^ espèces de grandes jarres en poterie non cuite que les femmes construisent sur place, dans l'intérieur des maisons. APICULTURE. 517 longueur et de 0",25 à 0°*,40 de diamètre. Elles sont, le plus ordinairement , en écorce de liège ; on en fait aussi , cependant , en bois et en poterie. Extracto de las páginas 537-539. Lakabylieetlesc01letogoog 0555.PNG Toutes les poteries en usage chez les Kabyles sont faliriquées dans le pays. C'est un travail réservé exclusivement aux femmos • un homme croirait manquer à sa dignité en s'y livrant. La terre employée est une argile commune [thalaWit), trèsï dante partout. Avant de s'en servir, on la fait sécher deux ou jours, puis on la délaye dans l'eau, afin de séparer les débr micaschiste et de calcaire qui s'y trouvent. On forme alors pâte avec l'argile dans laquelle on introduit, dans le but d donner plus de consistance, une certaine proportion de cii obtenu en pulvérisant les débris d'anciennes poteries. L'usage du tour à. poteries étant inconnu des Kabyles, t< les pièces sont montées à. la main, sans autres instruments qi petite raclette en bois et un caillou roulé, destiné à polir les faces. Les femmes exécutent ce travail avec beaucoup d'adresse el preuve d'un véritable goût dans le choix des formes, dont sieurs, du reste, sont évidemment celles des poteries rom( ou puniques conservées par la tradition*. Lorsque les poteries confectionnées ont été suffisamment chées au soleil, on recouvre, au moyen d'u» chiffon, les suri extérieures d'une légère couche de bouillie liquide, form^ délayant dans l'eau une espèce d'argile à foulon [sensal), riche en oxyde de fer. Cet enduit ne paraît avoir d'autre ( que d'empêcher les gerçures. Au bout de quelques jours, on applique les couleurs su vases qu'il est d'usage de peindre. Ces couleurs sont au nor de deux seulement, le rouge et le noir. La première s'obtien moyen d'une ocre rouge (mor'eri), et la seconde, au moyei peroxyde de manganèse (bousebou). Ces substances sont delà dans l'eau et appliquées, Tune avec un chiffon, et l'autre ave pinceau en soies de sanglier. ' Mais, en dehors de ces fonnes coasacrées, depuis Dotre occupation le mi goAt a fàil [niasioD par l'imitation, plus ou moins réussie, de tous les vases de française, tans en «icepler ie saint ciboire. SZS LA KABYLIE. Lakabylieetlesc01letogoog 0556.PNG Le peroxyde de manganèse se trouve à Tétat natif en plusieurs endroits, et notamment près de Mr'era, chez les Ait Fraoucen, où il est mêlé à une gangue formée en majeure partie d'argile fer- rugineuse. Enfin, lorsque tout est bien sec, on procède à la cuisson, qui se fait en plein air. Les poteries sont empilées en tas sur une aire plane, et entourées de bois sec, auquel on met le feu. Les objets à cuire se trouvent ainsi dans un véritable brasier, qui est en- tretenu jusqu'à ce que la cuisson soit jugée suffisante. Malgré toutes les précautions prises, cette cuisson n'est jamais uniforme, et beaucoup de poteries laissent à désirer sous ce rapport. L'application des émaux aux poteries n'est pas connue des Kabyles; l'ocre et le peroxyde de manganèse, employés comme couleurs, n'éprouvent, par la cuisson, aucune altération dans leur composition chimique, et conservent leurs couleurs na- turelles. Dans certaines localités, et particulièrement chez les Aït Aïssi, les femmes recouvrent les poteries, après la cuisson, d'un vernis végétal, en les frottant, pendant qu'elles sont encore chaudes, avec un morceau de résine de pin [thizefth). C'est ce vernis qui donne la couleur jaune aux poteries qu'on trouve à Alger dans le commerce, et qui sont assez recherchées du public français, comme objets de curiosité. Les principaux ustensiles de ménage fabriqués par les femmes sont : plusieurs espèces de cruches à eau [asagoum, achmoukh, aziar), Aoni quelques-uns rappellent, par leur forme, les am- phores romaines; des pots à eau {aboukal, taboukalt); des petits vases pour le lait, l'huile, etc. [tassa, thabouiddouth); des cas- seroles pour cuire les galettes [aferrah, tadjin); des marmites [thasilt, thakedonrlh, thimesebbouith , thimeserbah, thouggui ousebboui); des couvercles de marmites [thadimth); des vases dont le fond est percé de trous, soit pour faire cuire le couscous, soit pour la fabrication de Thuile (a5^Â:5ow^A-e«-/arfm, aseksouth ousoudem); des plats pour préparer et servir le couscous [el- djefna bon akal); des plats à pied pour servir le couscous, les figues, etc. [eUmethered bon alcal); des plats sans support pour INDUSTRIE. 539 Lakabylieetlesc01letogoog 0557.PNG servir les mets [thabakilh^ iharahalith, akeddoiieuh, thakessoidt)\ des vases pour conserver l'huile {thasebball, thakhabith); des lampes {el-mecbah bou akal). Les femmes fabriquent encore les grands vases, de formes si variées, qui servent à emmagasiner les provisions de grains, de figues, de fèves, etc. Ces vases, nommés lAow/an (au singulier akoufî)y ne sont pas cuits, et sont, en général, travaillés sur la place même qu'ils doivent occuper dans la maison. Leurs grandes dimensions ne permettraient pas, le plus souvent, de les faire passer par la porte. Dans la plupart des villages, on ne fabrique que les poteries nécessaires pour les besoins de la localité; quelques tribus, ce- pendant, exportent l'excédant de leur fabrication sur les marchés du pays, ce sont : les Aïl Khelili, Ait Fraoucen, Aït Iraten^ Aït Yenni, Maàtka et Aït Aïssi. Dans les contrées où la couverture en tuiles est en usage, chaque famille confectionne les tuiles nécessaires aux réparations de ses bâtiments. Les hommes coopèrent avec les femmes à ce travail. Le mode de fabrication est à peu près le même que le nôtre; seulement la terre est moins bien préparée, et Ton y mêle de la paille hachée, afin de donner plus de consistance à la pâte. Cette paille disparaît par la cuisson, mais les vides qu'elle laisse dans Tintérieur des tuiles n'en altèrent pas sensiblement la qualité, comme on serait tenté de le croire. La cuisson des tuiles a lieu en plein air, comme pour les po- teries. Le cent de tuiles se vend de 2 fr. 50 cent, à 3 francs. Categoría:Aristide Horace Letourneux Categoría:Adolphe Hanoteau Categoría:ES-L Categoría:Cabilia
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