About: dbkwik:resource/B3zwt-tq6No7UfeQ9gauXw==   Sponge Permalink

An Entity of Type : owl:Thing, within Data Space : 134.155.108.49:8890 associated with source dataset(s)

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  • Teratos
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  • "Sa mère était une brebis, son père une salope" Je vous en conjure âmes sensibles, ne suivez pas la ligné que trace mes mots. En effet, pour écrire la genèse de cette abomination que l'on nomme Xtapos, il m'a fallu utiliser de ces locutions qui de par leur signification, peuvent balayer d'une réflexion, la pureté des meilleures consciences. Alors soyez avertis et fuyez, fuyez ! Ne vous laissez surtout pas tenter. Alors Oupire, ressentant cette présence, confiât à sa bouteille tout en titubant: Il a décidé d'agir, il m'envois un des mes frères. -Une formidable brebis qu'cette Doli, femme!
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  • "Sa mère était une brebis, son père une salope" Je vous en conjure âmes sensibles, ne suivez pas la ligné que trace mes mots. En effet, pour écrire la genèse de cette abomination que l'on nomme Xtapos, il m'a fallu utiliser de ces locutions qui de par leur signification, peuvent balayer d'une réflexion, la pureté des meilleures consciences. Alors soyez avertis et fuyez, fuyez ! Ne vous laissez surtout pas tenter. Bien, très bien... nous avons écarté une partie de ces pleutres, laissons-les dans leur basse-cour, le reste ne pourra que se découvrir. Parlons maintenant de charcuteries, de sangs, de bestialité, d'hérésies, de substances illicites… Ahhh! bien, je vois que vous vous en léchez déjà les doigts, bien, très bien! Toutefois n'espérez pas de cette lecture qu'elle serve à votre bon divertissement. Non! la rigueur est de mise, car nous exposeront ici les faits d'une réalité historique. Tout débuta, si l'on peut dire, dans une certaine contrée, à une certaine époque, dans un endroit précis, bien éloigné et bien peu fréquenté. De cet endroit, émanait l'odeur putride de la désolation et du tourment, l'apogée d'une avenue qui mène à la déchéance et qui corrompt ses alentours. Le mal si trouvait et revêtait la forme repoussante et oh! combien ignominieuse, d'un apôtre de Teratos. Les gens de la région tremblaient à la simple évocation du nom de cette chose: le sanguinaire Oupire, la salope de Teratos. Depuis son arrivé la population des environs avait dramatiquement chutée et tous ce qui avaient semblé prospère devint peu à peu misérable. La maladie s'installa puis la folie pour faire place aux pires aberrations de l'homme. La population sombra et encore une fois Teratos s'éleva, frayant son ascension sur la décadence et le malheur. C'est alors que les âmes en peine s'égarèrent. Le temps des récoltes était enfin arrivé et Oupire pouvait commencer la cueillette de ses fruits si méticuleusement cultivés. Les âmes affluaient vers la demeure d'Oupire, car l'alléchante damnation de Teratos semblait, alors, le seul échappatoire aux lourdes souffrances du faible peuple. C'est ainsi que pour un simple bovin le père de famille se dépossédait volontiers de son âme ou de celle d'un membre de sa famille. Quelle aubaine pour Oupire et quelle délectation pour Teratos ! Les âmes s'accumulaient au même rythme que les suppôts, nouveaux initiés aux faveurs de Teratos. Terrible et destructeur Oupire étendait son influence, il devint rapidement le maître des lieux. Devant cette nébuleuse qui lentement se formait, on sentait la crainte s'installer chez les seigneurs voisins. À cette époque plus rien ne semblait pouvoir arrêter la puissance grandissante d'Oupire le sanguinaire. Après s'être nourrit de bestioles les vidant de leur sang, laissant leurs cadavres pourrir dans les cours d'eau, semant ainsi la maladie et la terreur. Après avoir violé, lapidé, charcuté les passants égarés. Après avoir dévasté et blasphémé les tombaux, les lieux saints et les temples, Oupire se complaisait maintenant dans la luxure de l'aubaine que ces événements avaient provoqué. Bien que sa présence était ressentie partout sur ces terres, les gens l'apercevaient de moins en moins. Bientôt, seul le temple construit de force en sont honneur et les quelques vierges traumatisées qui échappaient à son courroux, purent témoigner de sa présence. En fait, Oupire, être pervers et jouissif, n'avait eu de cesse, une fois son pouvoir bien établi, de boire, de manger et de forniquer. À tel point qu'en constant lendemain de veille, s'abreuvant toujours plus, enfin de combattre son mal de tête, cette repoussante créature s'était tant empiffrée que sa grosseur ne lui permettait que très peu de déplacement. Tout ceci commençait à sérieusement le contraindre, d'autant plus qu'il perdait peu à peu ses capacités sexuelles tellement sa masse englobait et surpassait sa surface. L'énormité prit donc une décision bien peu lucide dans l'ambiance floue que formaient les bouteilles vides amoncelées un peu partout autour de lui. Il avait dans l'idée d'aller charcuter quelques gens de son peuple, en guise d'exercice, puis de recueillir le sang de ces malheureux qui lui servirait par la suite de seule nourriture pour les prochains temps. L'abominable cure pouvait débuter, mais d'abord, Oupire, soucieux, décida qu'il valait mieux affiler sa hache, pour lui permettre un meilleur confort dans la décapitation. C'est à cet instant que tout bascula et le mot donne l'image juste, croyez-moi! Amoindri bien que décuplé, Oupire qui avait perdu toute dextérité, échappa malencontreusement sa hache. Celle-ci provoqua un son sourd et fendit la chaire. Les palpitations furent suivies d'une intense douleur, le sang gicla abondement. Oupire venait de vivre une profonde circoncision, et stupéfait, il avait vraiment apprécié ce moment. Dans cette certaine contrée, à cette époque lointaine, au même endroit bien précis, bien éloigné et bien peu fréquenté, les feuilles des arbres comme le pauvre peuple, se mirent à frétillés puis à se convulsés. Était-ce la bourrasque qui débutait son envole? Était-ce le torrentueux Teratos qui posait son souffle morbide sur ces terres cadavériques, ou était-ce plutôt la longue et rugissante plainte du sanguinaire Oupire en pleine jouissance? Ce fut tout cela, combiné dans le temps comme dans l'espace, élevant une tempête si forte qu'une brèche se forma dans l'ordre naturel des éléments. Oupire allaitant et suffoquant, noyé dans ce qui formait une large flaque de son propre sang, sut… oui il sut qu'il avait enfreint les préceptes sacrés. Revenant à lui, il eut un malaise et dû s'accroupir. Ce fût sans doute l'unique moment de son existence où enfin sa conscience pouvait le confronter. Il n'était plus soûl et ce n'était pas les massacres et les horreurs qu'il avait commis qui le troublait, mais bien la colère de Teratos. Au bout d'une heure passée à se torturer l'esprit, Oupire prit enfin une décision: il se déboucha une bouteille. Au dehors la tempête se calmait peu à peu et l'opaque noirceur qui avait englobée la région se décimait pour laisser transparaître le spectre d'une inquiétante créature. Avançant pas à pas à rythme rompu, la silhouette au visage masqué de cuir humain, faisait route vers le temple d'Oupire. Alors Oupire, ressentant cette présence, confiât à sa bouteille tout en titubant: Il a décidé d'agir, il m'envois un des mes frères. Un apôtre de Teratos n'est jamais signe de bon présage, même pour ses semblables. Enfin, la porte de la grande salle du temple s'ouvrit et la créature y pénétra. Tu connais les raisons de mon arrivé Oupire! Sache que les sorties m'héritent. - Ta venue n'est pas une surprise Seïpultar le trépanateur. La grande salle du temple avait sombré dans l'obscurité, l'ombre de la créature engouffrait la lumière des chandelles et des candélabres. Oupire, lui-même messager de la peur, tremblait de tout son être. Il savait très bien que la chose ne s'était pas déplacée jusqu'ici d'elle même. Bien entendu, Teratos le tout puissant en était le marionnettiste. Après un long moment, la confrontation silencieuse des deux ignominies qui laissait présager une mort prochaine pour Oupire, se termina par une lente levée du bras de Seipültar. Pointant du doigt Oupire, Seipültar Grath Lagal, apôtre de l'âme de Teratos, cracha injures et reproches à son semblable qui tête basse se préparait à subir les affres de la terrible colère de l'auguste. Lorsque venu le temps du châtiment, Seïpultar adopta un ton plus clément. Il se délectait à l'idée de cette expiation imminente. "Vous savez mon cher Oupire que Teratos interdit la circoncision quoique pour vous, ceci fut fait par inadvertance." " Ne jamais altérer les principaux objets de perversion car les maîtres de la sédition ont sut y apposer leur prééminence. Aller à l'encontre de ce principe, serait se prétendre supérieur à ceux-ci." "Voici donc pourquoi ceux qui veulent suivre la voix de Teratos, doivent éviter de se couper le pen. Pour ta part, Oupire tu devras expier ta peine par la cérémonie du "te faire une brebis blanche à la croisée des chemins". De plus pour conjurer le pardon, la brebis ne devra avoir connu aucun stress. Donc vas et attends à la croisée des chemins. Lorsque tu verras une brebis blanche faufile-toi, surtout ne te fais pas voir, la brebis en serait indubitablement stressée. Lorsque tu auras atteint la cible, fait aussi vite que tu sais le faire et tu seras, alors, purgé de ta faute. Enfin, sache que les moutons blancs ne sont pas acceptés." "Pour l'heure, emplois toi donc à recoller cette malencontreuse mutilation." Lorsqu'il eut fini son discours, Seïpultar se détourna d'Oupire et repris le chemin qui l'avait mené en ces terres ravagées. Quant à Oupire cet salope, il ne perdit pas de temps, la situation était critique et il n'avait d'autres choix que de rentré dans les bonnes grâces de Teratos. Il commença donc sa marche pour une longue et pénible route, regardant pour la dernière foi le royaume qu'il avait si effroyablement édifié dans le sang du pauvre peuple. Ce pauvre peuple sans âme. Doli était une gracieuse brebis d'un blanc argenté et soyeux. Aimée de tous ses pairs, elle gambadait gaiement dans les prairies, amusée par tout ce que la nature lui offrait. Philéas le fermier et sa bonne femme Gertrudine, en étaient bien fier, comme ils étaient bien fier de leur ferme bâtie à la sueur de leur front. On pouvait entendre Phileas dire à sa bonne femme: -Une formidable brebis qu'cette Doli, femme! Passant la majorité de son temps en accouplement puis en gestation, elle avait donné vie à la majorité des meilleures bêtes de l'enclos. Phileas et Gertrudine se préoccupaient de sa santé, veillant à ce quelle soit toujours au meilleure de sa forme. Il arriva même un jour où le voisin Ferdinal tenta de la kidnapper, tellement elle faisait l'envie des alentours, mais c'était Doli, elle-même, qui avait sonnée l'alarme. Ses maîtres étaient bien fier. -Une brebis formidable qu'cette Doli, femme! Mais comme la nature est sans pitiée, il arriva un jour où cette inestimable reproductrice perdit peu à peu ses capacités, jusqu'à perdre la totalité de son don. Lorsque ce funeste jour arriva enfin, Phileas dit à sa bonne femme: -Pus rien que bonne pour l'abattoir c'te Doli là, femme! C'est ainsi, que Doli, cette brebis qui fut si longtemps choyée de ses maîtres, dû prendre le chemin qui la mènerait à une mort atroce dans les abattoirs de Longuecourt. Il est intéressant de constater à quel point la nature porte en elle le présage des événements à venir. Cette douce journée qui débuta fraîche comme l'éveille s'abria par la suite d'une chaude brise et s'enveloppa peu à peu d'une voluptueuse moiteur. L'écureuil affecté par la température pénétrait et ressortait dans un va et vient excité, l'orifice de son abri, portant fièrement un gros gland qu'une écureuil femelle, non loin de là, aurait bien voulu déguster. Les branches et les feuilles des arbres allaient et revenaient incessamment se frôlant, s'entrelaçant sous des mouvements convulsifs, adoptant une multitude de positions sous la poussé d'une brise débauchée. Les lapins quant à eux… eh! Bien quant eux, les lapins s'adonnaient à leur activité préférée. Nous voici donc à la croisée des chemins. D'une part une brebis, d'autre part une salope de Teratos, suivant chacune leur chemin de croix. Toutes deux déchues par leur propre maître, par leur propre dieu, malgré leur dévouement et leur bénéfice. Avançant deux pas à deux pas, la misérable bête qu'était devenue Doli, ne pouvait se douter à quel point chacun de ces fracas lui étaient fatals. Non loin de là Oupire, cette salope, se prélassait sous un grand chêne. Ce perfide scrutateur épiait les horizons d'abord à la recherche de chair à mutiler, mais sans toutefois oublier le dessein suprême qui le contraignait près de la traversé des routes de Longuecourt et de l'expiation. Il faut le dire, le nom de cette dernière qui lui fut attribué au temps de la grande purge par le crucifix, le long des routes (C'est dire à quel point elle fut utilisée à cet escient), avait joué gros dans la décision d'Oupire de s'y installer. Loin, très loin, le soyeux pelage de Doli apparut aux yeux d'Oupire, ce vicieux renard à la vue plus que perçante. Se dressant vigoureusement, le prédateur pris position et la chasse débuta. Ainsi, dans cette belle nature sans cesse en renouvellement, ai-je besoin de le souligner, un fureteur en chasse s'élança sur sa prise. Doli quant à elle, sans le moindre souci, continuait son chemin à la suite des quelques bêtes qui prenaient le chemin des abattoirs. Oupire de son côté battait au rythme des arbres et des écureuils. En fait pour être plus explicite, ce minutieux pervers s'enfilait la pauvre bête sans même que celle-ci s'en aperçoive. Il n'est pas idiot de croire qu'à cet instant, Teratos, cet orageux seigneur, ne pu s'empêcher de s'esclaffer d'un rire plein d'insolence. Que de jouissance ! Oupire en fut tout ébranlé. De cette baise mémorable, il semblerait (bien que ceci soit une pure présomption) qu'Oupire, regardant Doli s'éloigner, haletant encore de plaisir, aurait songé à prendre cette brebis pour femme, tellement elle l'avait satisfait comme nulle autre l'avait fait auparavant. Quoi qu'il en soit, ne partons pas ici de fausses rumeurs et continuons ce récit historique qui n'a de qualités que sa recherche de vérité. Croire que les intrigues qui se sont jouées en ces lieux sont choses du destin, démontrerait un bien pauvre sens de la perspicacité face à la malice du malin. Croyez bien que ce ne fut que parce que Teratos en avait décidé ainsi, si Doli, cette formidable reproductrice, fut touchée d'infertilité au moment même où Oupire se prélassait non loin de là, à la croisée des chemins. Il est aussi bien certain que parmi les cieux étoilés de cette soirée chaude et tiède, scintillait, lugubre et destructeur, l'œil du torrentueux. Tel l'orbite profond de la damnation, d'un cancer qui corrompt la chaire, il épiait et s'assurait de l'ordre des choses. De cet endroit, la satisfaction de la douleur et du mépris alourdissait les pauvres carcasses de la populace. Tout au long de la nuit, les gens de la contrée furent imprégnés du regard de Teratos et peu de ceux-ci trouvèrent sommeil. Pour ceux des misérables qui par épuisement s'y enfoncèrent, tous furent frappés de folie ou alors d'effroyables terreurs. Sur le chemin de l'expiation continuait inlassablement une marche à la mort sous les premiers appels de l'orage. Lorsque les tumultes de la tempête se firent sentir par le fracassement des éclaires, Doli figea nette sous la violence qui non seulement se déroulait au dehors, mais qui prenait place en son sein. Sous une harde frénétique, la brebis comme les cieux, s'affaissèrent sur le sol et jamais dans cette contrée ont ne vit tomber en trombe tant d'éclaires en un si cour lapse de temps. À cet instant Phileas qui avait déjà fait halte sous l'éblouissement des cieux constata le malaise de la pauvre bête. Tout en tâtant l'abdomen de Doli, Phileas laissa transparaître un large sourire sur son visage tout en se prononçant comme suit: Sacrémoir d'orsinvice, y'aurait comme lieu d'crère qu'note doli s'engrossit. Faut-tu crère qu'y a queq'chose de divin l'atdans Ce que Phileas observa cette soirée-là, il faut bien le dire, fut le début d'un bien grand désastre. Croyiez-moi, gens de peu de foi, une brebis nommée Doli allait devenir sous peu la procréatrice d'une ignominie. Un être engendré par la manipulation hérétique. L'abattoir de Longuecourt, cet endroit insalubre perdu au plus loin des lieux habités, croupissait dans la forêt tel une gale bubonique. L'odeur malsaine qui empestait la place n'était pas la chose la plus repoussante, car quiconque s'en approchait, dans ses heures d'opérations, pouvaient entendre les hurlements, les cris et les plaintes parfois presque humaine, d'une charcuterie abominable et acharnée. Par contre, loin de cette boucherie, sur la route du retour, un fermier marchait paisiblement accompagné d'une brebis au ventre gonflé. Quel ne fut pas la surprise de Gertrudine, lorsque Phileas lui annonça l'heureuse nouvelle. À voâr son ventre, femme! note Doli mettra bas qu'la semaine sera pas coulée. Comment c'que c'là pu nous échapper? Faut crère qu'y a du divin l'adsous. Gertrudine s'empressa d'aller préparer l'étable afin que tout soi au mieux pour le mieux. Doli put s'installer confortablement afin de poursuivre sa gestation. Afin, la nuit tomba et la vie s'ombra, s'engouffrant dans les songes. En plein cœur de la nuit, une pénible plainte se fit entendre, suivit d'une audible palpitation. Lorsque Phileas, le premier rendu sur les lieux, vu Doli au pelage rendu rouge sang et à l'abdomen ravagé par un carnage, il était déjà trop tard… trop tard pour lui. Vif et sadique une petite créature nouvellement née qui profitant de sa stupéfaction, s'était précipité sur lui, se délectait déjà de ses entrailles. Le festin ne s'arrêta que lorsque Gertrudine, arrivée près de la scène, poussa quelques petits cris de terreur, comme si déjà on la mutilait. La pauvre femme terrorisée s'enfuit au loin dans une course saccadée par sa minable santé. Sortie d'une mangeuse d'herbe, un effroyable prédateur la pris en chasse et il ne fallut qu'un court moment pour que la chose poursuive son festin non loin de l'endroit où il était né quelques minutes auparavant. Une semaine s'écoula avant que les gens de la contrée prennent connaissance du massacre de Phileas, Gertrudine et Doli cette fameuse brebis. Des corps lapidés, molestés et des os grugés, voilà la terrible découverte que fit Ferdidal le voisin du vieux couple de fermier. La sépulture fut commune car jamais on ne sut lequel des trois corps était la brebis, tellement les carcasses étaient ravagées. Dans le voisinage jusqu'au bourg bien protégé par les remparts, bien des gens eurent le sang glacé à l'évocation de cette macabre histoire. Bien sûr, lors de ces premiers remous, nulle ne savait qu'une sombre légende avait pris vie dans la contré: celle d'Xtapos le mangeur de fils. Dans la contré qui borde le chemin de l'expiation un père s'inquiétait pour son fils. Ce dernier devait se rendre à une fête organisée au village situé à quelques lieux de la maison familiale. Les derniers événements obscurs qui avaient coûté la vie à deux fermiers de bonne réputation ainsi qu'à leur brebis, non loin de là, faisait craindre le pire au père bienveillant. Pour aviser l'intrépide jeune homme d'un quelconque danger le père lui répéta, comme il l'avait fait une multitude de fois auparavant, la légende d'Xtapos le mangeur de fils. Cette légende se veut en fait l'évocation des atroces infanticides commis par un abominable satire. La plupart des parents de la contrée, comme cela se fait dans plusieurs autres, s'en servaient pour coucher leurs enfants trop bruyants. Mais à un certain âge ces légendes n'ont que la portée d'un bourdonnement et deviennent futile face à l'envie de fêter. Ce qui je l'avoue est tout à fait compréhensible. Toutefois lorsque le sublime Teratos pose son regard sur un endroit, il n'appartient plus au peule de discuter de la futilité des pires légendes. C'est ainsi qu'en cette soirée de fête, grand nombre de jeunes gens ne trouvèrent jamais le chemin du retour. Les semaines qui suivirent allèrent tous en ce sens, celui de la décimation d'une génération. On accusa d'abord les loups sauvages et on organisa des battues, mais ironiquement on ne trouva que des loups morts. Bientôt, les rumeurs coururent que la bête se faisait la protectrice des moutons et des brebis. De plus, comme pour l'homme qui préfère le veau et l'agneau tendre aux viandes plus mûres, la créature ne dévorait que la chair humaine fraîche et jeune. Il n'y avait plus de doute pour la populace, Xtapos vivait à travers la légende Peu à peu les gens s'organisèrent et formèrent le conseil des sages. Les discussions durèrent un certain temps mais la réponse arriva très vite, car le peuple terrifié ne voyait qu'une seule alternative: le sacrifice. Sacrifions-lui un enfant à tous les ans et peu être nous laissera-t-il en paix - Comment! Sacrifiez un enfant !! Vous êtes certain qu'un seul suffira? Bien que croyant avoir assouvit l'appétit d'Xtapos, on continua le sacrifice des enfants, tout ceci fut fait bien vainement, car Xtapos pris le chemin du départ peu après la réunion des sages. Retrouver ses semblables, voilà ce que souhaitait Xtapos et voilà ce qu'avait décidé Teratos. Ainsi s'achève l'histoire de la genèse d'Xtapos, cette légende vivante, ce produit d'une manipulation hérétique, engendré par la fornication d'une salope de Teratos et d'une brebis. Certains d'entre vous on peut-être une de ces questions en têtes: mais quand est-il d'Oupire ce maléfique truand? Où qu'adviendra-t-il d'Xtapos ce démoniaque satire? Eh bien, des rumeurs disent qu'ils se seraient retrouvés, père et fils, dans les lointaines terres de Bicolline. Pour ce qui est du reste, seul Teratos le sait!
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