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| - Grégoire de Tours était géorgien, comme l'indique son prénom latin Georgius. Il naquit vers 538, mais ne resta pas longtemps dans ce beau pays. En effet, leurs voisins slaves du Nord venaient d'obtenir de leur gouvernement démocratique des semaines de congés payés, et décidèrent qu'ils avaient droit eux aussi au soleil et à la mer. De sorte que les touristes envahirent littéralement le littoral Géorgien (en toute amitié) et le prix de l'immobilier se mit à flamber, rendant la vie invivable pour les gens du cru, qui se réfugièrent dans l'alcool. Il paraît que la tradition de migration russe se répète périodiquement depuis.
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| - Grégoire de Tours était géorgien, comme l'indique son prénom latin Georgius. Il naquit vers 538, mais ne resta pas longtemps dans ce beau pays. En effet, leurs voisins slaves du Nord venaient d'obtenir de leur gouvernement démocratique des semaines de congés payés, et décidèrent qu'ils avaient droit eux aussi au soleil et à la mer. De sorte que les touristes envahirent littéralement le littoral Géorgien (en toute amitié) et le prix de l'immobilier se mit à flamber, rendant la vie invivable pour les gens du cru, qui se réfugièrent dans l'alcool. Il paraît que la tradition de migration russe se répète périodiquement depuis. Avec ses parents, le petit Grégoire s'installa donc dans le Puy-de-Dôme à Riom. A partir de là, la Vie de Grégoire de Tours (V. G. T. dans la suite de ce texte) se passa doucement. Atteint d'une flemmite aiguë et de l'impossibilité d'en tirer tout le profit puisque l'école, buissonnière ou non, n'existait pas encore, il inquiétait un peu ses parents jusqu'au jour où ceux-ci préférèrent mourir plutôt que de voir ça. Se trouvant orphelin, sa tristesse fut immense, et il regretta longtemps de ne pas leur avoir assez parlé, et notamment de ne pas leur avoir demandé pourquoi il avait ce suffixe ridicule "de Tours", lui qui était Géorgien et Riomois. Il décida alors de ne pas être comme ces noms dont on se demandera toute sa vie ce qu'ils veulent dire, et d'aller faire un tour à Tours. Ce n'est pas qu'il s'attendait à quelque chose d'exceptionnel, mais il était un peu déçu de ne pas être déçu. La ville était morne et grise, il y pleuvait beaucoup et en plus le ciel resta noir longtemps. Evidemment, il était entré vers 20h25, mais tout de même, ce n'était pas une raison. Au petit matin, pas franchement convaincu, il alla s'endormir. Le lendemain soir, il eut une révélation. En effet, il avait depuis longtemps une douleur qui le torturait, exactement entre le carpe et le métacarpe gauche. Il avait bien essayé d'y remédier, et s'était même rapproché des spécialistes, chirotechnistes ou non, mais le remède semblait hors de portée. Jusqu'à ce fameux jour, où il se rendit devant le Tombeau de Saint Martin. Heureusement, il venait d'acheter à la maison du tourisme la brochure salvatrice : "comment prier Saint Martin, père des douloureux, quand on a une crampe aux mains". Il s'exécuta, et, ô joie, la douleur s'envola. On raconte même qu'il vit un ange sortir de derrière un arbre, lui serrer la main, et lui dire : « Va, porte la parole ! Car ta main t'est changée et désormais au lieu d'un poil, c'est une plume qu'elle portera ! ». A partir de ce moment là, la V. G. T. ne fut plus jamais la même. Il crut, il avait reçu la vocation. Il voulut d'abord prendre le voile, mais voyant les sacrifices que cela impliquait, il se résigna à être évêque de Tours. Les élections à l'épiscopat ne furent pas faciles. C'est l'émission "Soyons francs !" qui sans aucun doute le propulsa en tête des sondages. Quelque temps après, il se mit à composer ses œuvres. On sait peu de choses sur les restes de la V. G. T. Et jusqu'à ce jour, sa mort reste inexpliquée.
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