abstract
| - La vision de l'infini par Albert Einstein est résumée par cette citation : "Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue". Cette phrase a été retournée dans tous les sens (jusqu'à revenir à l'endroit) par des chiens savants à lunettes noires. Longtemps en grève car réclamant plus de croquettes, beaucoup d'espoirs reposait sur eux. Mais leur conclusion finale a été qu'ils ne voyaient rien à cause de leurs lunettes. La reine des abeilles a elle aussi développé une argumentation complète, mais s'est rendue compte qu'elle ne pourrait pas l'écrire avec ses ailes. Du coup, une révolte s'est déclarée dans sa ruche contre cette incapable, et Maya l'a destituée et fait régner la terreur dans sa ruche. Bzz Bzz se charge désormais de la résistance, même si les terribles bataillons aériens de Maya réduisent son champ d'action. Les chats volants, de leur côté, ont continué à dormir, et ont déclaré : "Ce qui est infini, c'est nos siestes, Ron Ron". Mais Bernard, après avoir crié en regardant son physique pathétique dans la glace, les a réveillé, et personne n'a jamais cru à la théorie des chats. D'autres analyses de la citation d'Einstein ont été effectuées par des pingouins et un chauve-cheval. Ces derniers, recherchés par la NASA pour créer un alphabet animal, nous ont transmis leurs conclusions, qui livrent une interprétation complexifiée de la citation. Cette interprétation repose essentiellement sur l'idéologie narcissique savonneuse des fleurs bleues panées (j'aurais mieux fait de lire l'interprétation avant de sortir cette phrase au hasard).
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