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| - Kijû Yoshida ( de son vrai nom Yoshishige Yoshida 喜重 吉田), né le 16 février 1933, à Fukui (Japon) est un réalisateur, metteur en scène de théâtre et d'opéra, auteur et critique japonais. Kijû Yoshida est une des figures de la Nouvelle vague japonaise des années 1960. Il a réalisé 19 films dont 4 ont été présénté au Festival de Cannes. De 1990 à 1995, Kijû Yoshida est venu vivre en France où il a monté des pièces de théâtre (Madame Butterfly, à l'Opéra de Lyon) et réalisé des documentaires (dont un hommage au pionnier du cinéma Gabriel Veyre).
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| - Kijû Yoshida ( de son vrai nom Yoshishige Yoshida 喜重 吉田), né le 16 février 1933, à Fukui (Japon) est un réalisateur, metteur en scène de théâtre et d'opéra, auteur et critique japonais. Kijû Yoshida est une des figures de la Nouvelle vague japonaise des années 1960. Il a réalisé 19 films dont 4 ont été présénté au Festival de Cannes. Kijû Yoshida a étudié la littérature française à l'Université de Tōkyō, puis, en 1955, il a débuté sa carrière cinématographique en entrant dans le studio de cinéma japonais Shochiku. Il a réalisé son premier film, Rokudenashi, en 1960. En 1964, il a créé une société de production, la Gendai Eigasha (Société du Cinéma contemporain). En 1973, après avoir réalisé Coup d'État, Yoshishige Yoshida est parti au Mexique, pour cinq ans, afin de préparer un nouveau scénario. Suite à la situation économique du pays, le projet a été annulé ; et à cause d'une opération de l'estomac, Kijû Yoshida a rompu avec le cinéma pendant 13 ans. Il y revient en 1986 avec le film Promesse en 1986 qui a été présenté au Festival de Cannes. De 1990 à 1995, Kijû Yoshida est venu vivre en France où il a monté des pièces de théâtre (Madame Butterfly, à l'Opéra de Lyon) et réalisé des documentaires (dont un hommage au pionnier du cinéma Gabriel Veyre). Porté par la volonté d’abattre les structures usuelles, mais surtout par l’exigence de se mettre soi-même en danger , Yoshida est un expérimentateur inlassable. Tout en livrant de bouleversants portraits de femmes (Histoire écrite sur l’eau, Le Lac des femmes, Flamme et femme) grâce à son épouse et égérie, la célèbre actrice Mariko Okada, il renouvelle les possibilités narratives et plastiques du cinéma (Eros + Massacre, Purgatoire eroica). Une « éthique de la métamorphose », selon le théoricien Shiguéhiko Hasumi, qui le poussera à s’exiler pendant treize ans loin du Japon et du cinéma, pour visiter l’histoire de l’art mondial au fil d’une série documentaire produite par la télévision (« Beauté de la beauté »).
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