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| - Catégorie:Citation Catégorie:Note de lecture Catégorie:The Interface between the Written and the Oral Catégorie:Goody Catégorie:1987 Catégorie:anglais Catégorie:littératie Catégorie:écriture Catégorie:oralité Composition orale et transmission orale: le cas des Veda, in J. Goody, Entre l'oralité et l'écriture (Presses Universitaires de France - PUF, 1994). il est évident que la transmission écrite est par un côté plus facile que l'orale: l'élève n'a pas besoin de la présence physique d'un maître pour lui inculquer le savoir ni pour apporter les corrections nécessaires à une reproduction exacte; il peut le faire lui-même. L'écriture permet l'apparition de l'autodidacte et rend l'acquisition de l'information potentiellement moins personnelle, moins "intensive". (p. 125) On ne peut guère douter que Pânini se servit de l'écriture pour parvenir à formuler les "règles" de la grammaire. Néanmoins un élève commençait son instruction en apprenant par coeur les sûtras qui ne lui étaient expliquées que plus tard: le procédé n'est pas inhabituel dans des formes de l'enseignement islamique et, de façon moins évidente, dans la nôtre [sic]. Selon Oliver, un bon grammairien apprenait et apprend encore les ouvrages classiques de base "par coeur", directement d'un maître sans se servir d'un manuscrit ni d'un livre" (p.61). Un livre existait cependant auquel on pouvait se référer en cas de besoin. (p. 127) comme je l'ai par la suite envisagé à propos de l'étude intéressante de Frances Yates sur la mémoire (1966), l'élaboration de certaines techniques importantes pour retenir par coeur le discours semble presque exiger la réduction préalable de la langue à une forme visuelle, apportant à la parole une dimension spatiale (chap. 8).
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