Les notions relatives aux capacités intellectuelles de l’homme – que l’on parle d’intelligence ou de folie - sont particulièrement délicates à expliciter. Il faut en effet tenir compte de deux facteurs (voire trois si on décide d’expliquer ces notions par lettre recommandée avec accusé de réception) :
* le niveau d’intelligence de la personne qui explique
* le niveau d’intelligence de la personne à qui l’on explique Je m’explique.
Les notions relatives aux capacités intellectuelles de l’homme – que l’on parle d’intelligence ou de folie - sont particulièrement délicates à expliciter. Il faut en effet tenir compte de deux facteurs (voire trois si on décide d’expliquer ces notions par lettre recommandée avec accusé de réception) :
* le niveau d’intelligence de la personne qui explique
* le niveau d’intelligence de la personne à qui l’on explique Je m’explique. Admettons par exemple que la personne qui explique ou « expliquant » soit un pauvre type con à bouffer des bites par paquets de douze. Si une telle personne décide de donner sa définition de l’intelligence, elle pourra dire : « Une personne intelligente est quelqu’un qui bouffe des bites par paquets de douze. » ~ Un gros con à propos de l’intelligence A contrario, la même personne à qui l’on demanderait sa vision de la folie pourrait affirmer à-brûle-pourpoint : « Oh le con le mec il lit un livre ! Ouh le gros PD ! Il est fou lui hé ! » ~ Un gros con à propos de la folie Ce constat bipolaire est le même si on se place du côté de la personne à qui on explique ou « expliqué ». S’il s’agit d’un gros con, il adhèrera sans discussion à la définition proposée par l’expliquant gros con, et s’il s’agit d’une personne intelligente, il prendra ses jambes à son cou en protégeant son portefeuille. On peut donc affirmer que la définition de l’intelligence est relative. La personne édictant la définition se servant précisément de sa propre intelligence pour concevoir son jugement, ce dernier est implicitement biaisé. Ainsi qu’il l’est par la personne recevant la définition. Et si on faisait un petit ping-pong ?