abstract
| - Film américain Image:Predator.JPG « Il saigne le salaud ! » ~ Arnold Schwarzenegger dans ''Prédator'' à propos de sa surprise qu’en tirant une demi-tonne de plomb dans le cul d’un alien patenté, à l’aide d’un vaste échantillon de tout ce que l’industrie américaine peut produire d’armes à feu, il réussisse à lui arracher trois gouttes du liquide fluo qui lui servait de fluide vital. Notons au passage la subtilité et la logique implacable de la déduction suivante, qui intervient dans le même film, et qui exprime également le contentement dudit Arnold « S’il peut saigner, on peut le tuer. » Le film américain est au cinéma ce que le jumeau diabolique est aux séries américaines. Sans lui, rien ne serait possible. De manière générale, comme tout ce qui est ou sonne américain, le cinéma américain est mieux, et n’a pas besoin de comparatif. Il est MIEUX ! Il est la quintessence du divertissement, et le regarder fait saliver tous les intellectuels, surtout ceux qui ont des lunettes épaisses, un gilet et éventuellement peu de cheveux sur le crâne (pour les plus intellos), même s’ils se cachent bien de le dire. Comble du sublime, il fait aussi saliver les non-intellectuels, pour des raisons qui tiennent tout à la fois du technique et du divin.
|