Tout commença un jour sombre de novembre 1913. La veille, Arnold Schönberg avait ravagé son piano à roulette et moteur à explosion en essayant de faire écouter à son auditoire une version de la sonate numéro 11 pour piano de Wolfgang Amadeus Mozart altérée par l'effet Doppler. Le moteur avait serré, et le piano fini dans le mur. Ce jour (un lundi) trouvait donc sa sombritude d'abord dans le fait qu'en novembre il fait toujours un temps dégueulasse, mais surtout dans le fait que Schönberg, perdu sans son piano, se devait de trouver un nouveau concept pour alimenter les oreilles des mélomanes. Ainsi naquit dans son esprit dérangé l'idée de la musique sérielle.
Tout commença un jour sombre de novembre 1913. La veille, Arnold Schönberg avait ravagé son piano à roulette et moteur à explosion en essayant de faire écouter à son auditoire une version de la sonate numéro 11 pour piano de Wolfgang Amadeus Mozart altérée par l'effet Doppler. Le moteur avait serré, et le piano fini dans le mur. Ce jour (un lundi) trouvait donc sa sombritude d'abord dans le fait qu'en novembre il fait toujours un temps dégueulasse, mais surtout dans le fait que Schönberg, perdu sans son piano, se devait de trouver un nouveau concept pour alimenter les oreilles des mélomanes. Ainsi naquit dans son esprit dérangé l'idée de la musique sérielle.