Car il y a mourir et mourir. On peut trépasser égoïstement dans un total anonymat entouré de cartons sales et recouvert de sa dernière bouteille de Postillon - le Vin des Champions - sucée jusqu’à la lie. Ou on peut préférer décéder avec classe, sous les vivats d’un public exigeant qui saura apprécier un départ d’autant plus réussi qu’il a de bonne chance d’être définitif. Ne croyez pas ce que vous avez lu sur l’affiche d’un vieux James Bond : on ne meurt qu’une fois. Alors autant bien le faire.
Car il y a mourir et mourir. On peut trépasser égoïstement dans un total anonymat entouré de cartons sales et recouvert de sa dernière bouteille de Postillon - le Vin des Champions - sucée jusqu’à la lie. Ou on peut préférer décéder avec classe, sous les vivats d’un public exigeant qui saura apprécier un départ d’autant plus réussi qu’il a de bonne chance d’être définitif. Ne croyez pas ce que vous avez lu sur l’affiche d’un vieux James Bond : on ne meurt qu’une fois. Alors autant bien le faire. Mais la mort ne s’improvise pas. On ne va pas partir comme ça sur un coup de tête. Il faut bien étudier le problème, choisir le bon moment, le bon endroit, la bonne méthode et ne pas négliger certains détails qui feront la différence entre l’oubli et la postérité comme la dernière phrase qu’on va prononcer, le modèle du cercueil, le montant de l’assurance-vie ou encore l’épitaphe. Et oui. Bien mourir, c’est plus compliqué qu’il n’y parait. Et vous n’aurez peut-être pas assez de toute une vie pour y penser. Sauf si vous étudiez attentivement ce guide pratique du savoir-mourir qui vous aidera dans toutes les étapes du processus. Bonne lecture.