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| - La chocolatine est une langue ayant des origines latines. C'est un mélange entre le français et le suisse allemand. Peu de gens le parlent. En fait, les seuls moments où l'on peut entendre cette langue dans toute son authenticité est lorsqu'un suisse, fier habitant et homme libre des montagnes où broutent les vaches, commence à manger du chocolat : la mélodie particulière et indéfinissable qui, dit-on, fait le charme de ce dialecte, s'élève alors dans les airs, flotte, insaisissable, va et vient dans son long glouglou langoureux et glouton. Il existe un signe avant-coureur, le froissement du papier-emballage.
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abstract
| - La chocolatine est une langue ayant des origines latines. C'est un mélange entre le français et le suisse allemand. Peu de gens le parlent. En fait, les seuls moments où l'on peut entendre cette langue dans toute son authenticité est lorsqu'un suisse, fier habitant et homme libre des montagnes où broutent les vaches, commence à manger du chocolat : la mélodie particulière et indéfinissable qui, dit-on, fait le charme de ce dialecte, s'élève alors dans les airs, flotte, insaisissable, va et vient dans son long glouglou langoureux et glouton. Il existe un signe avant-coureur, le froissement du papier-emballage. Ensuite, lors que le bruit déjà se fait lointain, on peut en admirer les derniers échos, relents refoulés d'un flux locatif riche et mystérieux. Et dans le silence qui fatalement s'instaure, tout un chacun se met naturellement à méditer sur la beauté du vocable de la chocolatine, sur son déballage visuel et sensitif, car sont-elles jolies les petites gouttelettes marrons qui s'échappent par troupeaux entiers de la bouche du suisse en question ! Sont-elles tièdes et sympathiques lorsqu'elles viennent ainsi vous forger une couche de protection corporelle à l'épreuve du savon contre l'agression des agents polluants disséminés dans l'air ! Les spécialistes vous parleront immédiatement des subtilités en la matière : les patois régionaux. Les principales catégories sont incarnées par le chocolat noir (48%), le chocolat au lait (26%), le praliné-noisettes (19%) et le chocolat blanc (17%) (d'après un sondage genevois).
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