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| - Issu d'une famille juive pratiquante, fils de rabbin, Yaacov Agam se forme d'abord à Jérusalem à l'Académie d'art Bezalel (1946-1948) que dirige Mordecai Ardon, élève du Bauhaus à Weimar sous le nom de Max Bronstein. Celui-ci l'envoie en 1949 à Zurich (Suisse) où il fréquente d'autres artistes issus du Bauhaus : il suit les cours de Johannes Itten à la Kunstgewerbeschule et ceux de Sigfried Giedion sur l'architecture à la Eidgenössische Technische Hochschule, et fait la connaissance de Max Bill, tout en s'inscrivant à l'université pour y suivre des cours d'histoire de l'art et de composition musicale. Ces enseignements lui permettent d'approfondir la théorie de la couleur et les principes du constructivisme. Parallèlement, il travaille comme graphiste dans des agences de publicité.
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| - Issu d'une famille juive pratiquante, fils de rabbin, Yaacov Agam se forme d'abord à Jérusalem à l'Académie d'art Bezalel (1946-1948) que dirige Mordecai Ardon, élève du Bauhaus à Weimar sous le nom de Max Bronstein. Celui-ci l'envoie en 1949 à Zurich (Suisse) où il fréquente d'autres artistes issus du Bauhaus : il suit les cours de Johannes Itten à la Kunstgewerbeschule et ceux de Sigfried Giedion sur l'architecture à la Eidgenössische Technische Hochschule, et fait la connaissance de Max Bill, tout en s'inscrivant à l'université pour y suivre des cours d'histoire de l'art et de composition musicale. Ces enseignements lui permettent d'approfondir la théorie de la couleur et les principes du constructivisme. Parallèlement, il travaille comme graphiste dans des agences de publicité. Sur le chemin des États-Unis, où il part sur la recommandation de Giedion pour suivre les cours de l’Illinois Institute of Technology, Agam se fixe à Paris en novembre 1951. C'est en cette année qu'il commence à s'intéresser à l'art cinétique. Il s'inscrit à l’atelier d'art abstrait qu'anime Jean Dewasne et fait la connaissance de Fernand Léger et d'Auguste Herbin. Il bénéficie en 1953 de sa première exposition personnelle, Tableaux transformables, dans laquelle il pose les bases d'un travail dans lequel la référence au judaïsme – dans une perspective philosophique davantage que religieuse – est constamment sous-jacente. Il s'impose à la première exposition internationale d’art cinétique à la galerie Denise René, à Paris, en 1955. C'est alors André Breton qui choisit les titres de ses œuvres. Agam connaît un très grand succès jusqu'au début des années 1970. Il reçoit de nombreuses commandes d'œuvres monumentales réalisées in situ qui l'éloignent des musées.
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