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| - Qui n'a pas un jour rêvé de dépasser ce qui est soi-disant une limite encore plus infranchissable que la culotte de ma belle-soeur, la vitesse de la lumière ? Mais c'est impossible direz-vous ! Et oui car c'est bien là le drame de notre époque (avec les mauvais résultats chroniques du PSG et la crise du Chamallow bien sûr) : dès que l'homme a un rêve, des profiteurs en profitent pour tenter d'en profiter, ne reculant devant aucun moyen pour exploiter la crédulité d'autrui. Et comme souvent dans ce genre de cas, c'est Albert Einstein qui a commencé. Rien que pour faire son intéressant devant des filles, il invente ce qu'il nomme pompeusement la théorie de la relativité restreinte puis tant qu'on y est de la relativité générale. Allez Aristote, Galigée, Copernic ou Newton, vous pouvez circuler y a plus rien à voir, tout ce que vous avez inventé la gravité, les supercordes, la tourte aux olives, c'est des conneries, c'est du passé. Bien entendu tout cela est entièrement faux et Einstein le sait bien. Et voyant que sa théorie ne tient pas debout il en est réduit à utiliser un stratagème mathématique astucieux en énonçant qu'il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière, vitesse qu'il appelle tout simplement C, inutile de se demander pourquoi, nous tous ceux qu'il a pris pour des cons. Et le pire, c'est que ça marche. Pendant plus d'un siècle de 1905 à 2007, physiciens, astrophysiciens, astronomes et égoutiers vont baser toutes leurs recherches sur les préceptes erronés d'Albert. Il aura donc fallu attendre 2007 pour que la vérité éclate enfin. Et comme souvent avec les grandes découvertes, c'est le hasard qui est intervenu. Hasard qui pour l'occasion avait les traits de Raoul Tourpenloup, le désormais fameux ferrailleur français. Le soir de Noël 2007, Raoul rentre chez lui et décide soudainement d'allumer la lumière. Avant même que son doigt n'approche de l'interrupteur, il est assailli pas un flot de photons et s'écrie alors ben merde alors c'est quoi ce bordel eurêka ! N'écoutant que son instinct, le jeune et intrépide ferrailleur appelle de suite son ami et collègue Max Plonque, théoricien de la physique des particules à mi-temps. Arrivé sur les lieux, Max constate deux choses : d'abord que Raoul est complètement bourré mais son intuition de chercheur l'avait plus ou moins décelé dès l'appel de son ami. Ensuite et surtout, il remarque avec un don de l'observation que beaucoup lui envient que Raoul n'est pas chez lui mais SUR LE PALIER de son immeuble. En fait il s'avère après enquête que M. Stylhza, le sympathique locataire du 4ème, sortait de chez lui à ce moment-là et qu'il avait déclenché la minuterie quelques dixièmes de seconde avant Raoul, d'où le quiproquo. Mais qu'importe, il n'en fallut pas plus à Max Plonque pour remettre en question l'infranchissabilité de la vitesse de la lumière. Quelques semaines plus tard, en utilisant les capacités phénoménales du tout nouvel accélérateur de particules de Permaité-Lès-Mecq (Haute-Marne), il démontre assez facilement qu'on peut aller bien au-delà des 300 000 km/s créés de toutes pièces par Albert Einstein. Il a juste poussé un peu le potentiomètre de tension. Mais bien sûr et même à l'heure d'Internet, tout le monde n'a pas encore un accélérateur de particules à la maison (on commence à en trouver sur eBay mais c'est pas donné-donné). Mais - et finalement n'est-ce pas là le but premier de cet article ? - la Désencyclopédie est là pour vous permettre vous aussi de dépasser la vitesse de la lumière. Nous vous livrons quelques moyens simples d'y parvenir mais avec un peu d'imagination, vous en trouverez d'autres.
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