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| - Accélérateur de particules
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| - Pendant un an, les idées les plus farfelues furent avancées. Un groupe de physiciens russes – qui avaient sans doute trop lu Tintin - tentèrent le pari de faire financer des voyages spatiaux habités. Des biologistes Français imaginèrent récupérer un max de blé en lançant un appel public aux dons pour guérir des maladies ridicules comme la myopathie et des mathématiciens américains allèrent même jusqu’à imaginer duper leurs mécènes en promettant la création de machines intelligentes capables de réaliser plusieurs millions de calculs par seconde ! Mais devant de telles inepties, aucun ne parvint à réunir le moindre dollar de subvention.
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| - Pendant un an, les idées les plus farfelues furent avancées. Un groupe de physiciens russes – qui avaient sans doute trop lu Tintin - tentèrent le pari de faire financer des voyages spatiaux habités. Des biologistes Français imaginèrent récupérer un max de blé en lançant un appel public aux dons pour guérir des maladies ridicules comme la myopathie et des mathématiciens américains allèrent même jusqu’à imaginer duper leurs mécènes en promettant la création de machines intelligentes capables de réaliser plusieurs millions de calculs par seconde ! Mais devant de telles inepties, aucun ne parvint à réunir le moindre dollar de subvention. Dépitée, la communauté scientifique s’était fait une raison et allait se résigner à annuler le concours quand, à la surprise générale, un groupe de chercheurs suisses répondant à l’acronyme énigmatique CERN annonça être parvenu à un résultat exceptionnel : lever 500 millions de dollars de fonds pour créer le premier "accélérateur de particules" au monde. Le chef du CERN, Henri Richemont, ne fut pas peu fier de la performance de son équipe. D’autant que lorsque ses confrères l’interrogèrent sur la nature exacte d’un "accélérateur de particules", il leur répondit avec un grand sourire : « C’est ça le plus drôle de l’histoire, nous n’avons absolument aucune idée de ce que pourrait bien être et à quoi pourrait bien servir un accélérateur de particules ! Nous avons proposé notre projet à des banques suisses et elles ont été tellement impressionnées par nos formules mathématiques totalement ineptes qu’elles ont signés les chèques de subventions sans demander d’explications supplémentaires. » Toute la salle fit une ovation de vingt minutes au CERN pour son succès et le tout premier "Prix de la Subvention Ridicule" lui fut attribué à l’unanimité. L’histoire aurait pu s’arrêter sur ce succès phénoménal mais Henri Richemont se dit qu’il pouvait aller encore plus loin. À la tête de 490 millions de dollars, il décida de pousser le subterfuge dans ses derniers retranchements en se lançant "pour de vrai" dans la conception et la construction d’un "accélérateur de particules". « Mais à quoi ça servira ? », lui demanda un de ses collègues « On verra bien quand on aura fini », répondit le Professeur Henri Richemont.
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