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| - Depuis son invention en 1896, la production cinématographie mondiale a traversé de multiples périodes, correspondant souvent à un genre précis, en phase également avec le contexte historique. Dès lors, revisiter ces pans entiers de l'histoire du cinéma apparaît comme une démarche pertinente, d'autant plus que bon nombre de ressorts des films actuels ne sont que des ersatz d'innovations apportées par des films d'antan. C'est aussi une manière de reconsidérer le film actuel et de favoriser la découverte de productions intelligentes, originales, et artisitiques -pouvant bénéficier de techniques remarquables, mais au service d'une mise en scène, et non le contraire.
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| - Depuis son invention en 1896, la production cinématographie mondiale a traversé de multiples périodes, correspondant souvent à un genre précis, en phase également avec le contexte historique. Dès lors, revisiter ces pans entiers de l'histoire du cinéma apparaît comme une démarche pertinente, d'autant plus que bon nombre de ressorts des films actuels ne sont que des ersatz d'innovations apportées par des films d'antan. C'est aussi une manière de reconsidérer le film actuel et de favoriser la découverte de productions intelligentes, originales, et artisitiques -pouvant bénéficier de techniques remarquables, mais au service d'une mise en scène, et non le contraire. Le cinéma belge commence seulement à se faire connaître, grâce à des distinctions, notamment au Festival de Cannes, alors qu'il a longtemps vécu dans l'ombre d'autres cinématographies, particulièrement celle de la France où nombre de réalisateurs et d'acteurs allaient poursuivre leur carrière. En outre, la Belgique est un petit pays au cœur de l'Europe, au centre de deux cultures : latine et germanique, et aux trois langues nationales : le français, le néerlandais et l'allemand (minoritaire). Le cinéma belge se décline donc au pluriel, mais si quelques auteurs font le choix d'une étude différenciée de chaque aire linguistique, d'autres préfèrent mettre en avant ce qui les rapproche : le patrimoine culturel, notamment la peinture – celle des grands maîtres tels que Bosch et Bruegel, ou plus près de nous celle de Paul Delvaux, René Magritte, Félicien Rops ou James Ensor –, l'attachement aux racines rurales, ainsi qu'un goût marqué pour le fantastique et l'onirisme, voire le surréalisme, souvent associé au concept de belgitude en général. Certaines catégories sont plus caractéristiques de ce cinéma que d'autres : le documentaire, auquel Henri Storck a donné ses lettres de noblesse, mais également l'essai formel (cinéma expérimental et avant-garde) et le film sur l'art.
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