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| - Paris-Delhi-Bombay... exposition réalisée par le Centre Georges-Pompidou de mai à septembre 2011 Une trentaine d'artistes indiens, nés pour la plupart dans les années 1960 et 1970, portent un regard critique sur la société indienne. Une manifestation qui sollicite également une vingtaine d'artistes français pour un regard croisé entre deux cultures. Autre singularité: les deux tiers des œuvres ont été produites pour l'expo. "Paris-Delhi-Bombay..." entend évoquer les grandes questions sociétales qui traversent le deuxième pays le plus peuplé du monde. Tourbillon de couleurs, d'images et de sons... le visiteur est aspiré dès son arrivée dans un univers exotique. Le Centre Pompidou a choisi des artistes connus comme Subodh Gupta (né en 1964), qui présente une installation "Ali Baba" ou moins célèbres comme Hema Upadhyay (née en 1972) qui a imaginé une installation reproduisant le plus grand bidonville de Bombay. Une petite vingtaine d'artistes français, dans les mêmes tranches d'âge, ont été choisis pour ce dialogue artistique: Loris Gréaud, Camille Henrot, Fabrice Hyber, Jean-Michel Othoniel, Jean-Luc Moulène, Pierre et Gilles ou encore Philippe Ramette. Plus d'un tiers des artistes de cette manifestation sont des femmes. "Chaque production était une petite aventure en soi. Il a fallu trouver des financements spécifiques pour chacune. C'est pourquoi, nous avons mis du temps pour monter cette exposition", a expliqué Alain Seban, président du Centre Pompidou. Beaubourg a acquis trois œuvres pour ses collections. Une spectaculaire installation de Nalini Malani (née en 1946), sorte de théâtre d'ombres projetées sur des cylindres rotatifs peints, qui évoque les conflits religieux et politiques en Inde. Une oeuvre de Raqs Media Collective (trois artistes), composée de projections sur les transformations du paysage urbain de New Delhi. Et une installation film d'Amar Kanwar (né en 1964) sur les paysages paisibles de l'Etat de l'Orissa, menacés par l'exploitation industrielle.
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