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Docteur ès-lettres, il fut aussi un militant syndical dans le monde enseignant ; il a été professeur en région parisienne, puis à l'Institut d'études politiques de Grenoble. Né dans une famille républicaine, son premier engagement politique se fait pendant l'Occupation allemande au sein des jeunesses du PCF, alors clandestin, dont il sera exclu. Mais il est déjà influencé par Léon Trotsky dont il a découvert l'œuvre chez un de ses professeurs d'histoire, Elie Reynier. Ce dernier était militant à la CGT, dans la FEN avec Pierre Monatte et à la Ligue des droits de l'homme ; à l'été 1940, le vieux militant-pédagogue est assigné à résidence, où il invite le lycéen à piocher dans sa bibliothèque, pour se plonger dans les livres de Marc Bloch, de Georges Lefebvre et l'Histoire de la Révolution russe de Léon Trotsky. Il monte à Paris pour des études de khâgne. Il s'engage dans la voie de la Résistance. Après des contacts avec les MUR (Mouvements unis de résistance, groupant des gaullistes et des socialistes), Pierre Broué, qui veut combattre plus résolument, adhère à une cellule du PCF. Choqué par les retournements de veste de la Libération, il intervient dans sa cellule contre le mot d'ordre « À chacun son boche » et se fait exclure pour trotskysme, bien qu'il ne le soit pas encore. En 1944, il rencontre les militants du Parti communiste internationaliste (PCI), de Michel Raptis dit Pablo, en voie de reconstitution, par la fusion des deux courants qu'étaient le POI (Parti ouvrier internationaliste) et le CCI (Comité communiste internationaliste), soit 700 adhérents, et milite en son sein. Il sera pendant plus de quarante ans un des intellectuels les plus importants du « courant lambertiste » au sein du mouvement trotskiste. À la fin des années 1940, il est l'un des dirigeants des Jeunesses Communistes Internationalistes et fera partie d'une délégation en camp d'été en Yougoslavie, alors en rupture avec l'URSS. Pierre Broué fait partie de la majorité qui, avec Marcel Bleibtreu, Pierre Lambert et Daniel Renard, s'oppose à Pablo qui veut forcer le PCI à enterrer ses positions et son histoire pour se lancer dans l'entrisme dans le PCF, et se fait exclure de la IVe Internationale en 1952. À cette époque, Pierre Broué, devenu professeur de lycée, s'éloigne de l'Ardèche : il enseigne à Nyons dans la Drôme, puis part à Beaune en Côte-d'Or. En 1953, il soutient son Diplôme d'Études Supérieures, consacré à un historien ardéchois de la Révolution française, Paul-Mathieu Laurent, intitulé : Un Saint-Simonien dans l'arène politique : Laurent de l'Ardèche, 1848-1852. Ce dernier avait entrepris en 1828 de réfuter l'histoire officielle sur la Révolution. C'est le premier travail historique important de Pierre Broué, qui signe la même année sa première brochure pour l'Organisation Communiste Internationaliste (OCI) sur la situation en Bolivie. Le groupe des exclus, qui se sépare lui-même de Marcel Bleibtreu, Michel Lequenne et quelques autres en 1955, devient le « Groupe Lambert », aux effectifs très réduits (50 personnes). Mais le groupe est en contact avec des personnalité comme Messali Hadj, des dirigeants de FO, ou encore André Marty, dirigeant qui vient d'être exclu du Parti communiste. Dans les années qui suivent, Broué est avec Robert Chéramy un des principaux responsables du PCI dans le SNES, d'abord dans la majorité, puis dans la tendance École émancipée, dont il est en 1964 tête de liste dans sa discipline. De 1960 à 1965, il est professeur certifié à Montereau-Fault-Yonne. À la rentrée de 1965, il prend la direction de l'enseignement universitaire et devient assistant, puis professeur d'histoire contemporaine à l'Institut d'études politiques de Grenoble, en 1965-66. Il organise l'OCI dans la région et forme une génération de militants, que l'on retrouvera après mai 68 à l'UNEF-US (et organisations proches comme l'AJS et la FER) et plus tard pour certains au PS. En 1969, il est l'un des acteurs de la scission de l'École émancipée, entre l'EE « courant historique » et l'EE-Front unique ouvrier (FUO), dirigé par l'OCI. Puis il est de la formation du Comité d'Organisation pour la Reconstruction de la IVe Internationale (le CORQI). Mais, surmené et moins en phase avec Lambert, il quitte le bureau politique en 1973, puis le comité central de l'OCI en 1975. L'OCI se bat pour l'union PS-PCF et le « front unique ouvrier ». Il est exclu du PCI, qui a succédé à l'OCI en 1982, en mai 1989. À partir de 1990, il anime la revue Le Marxisme aujourd'hui. Il collabore à Démocratie et Socialisme. Il est le père du mathématicien Michel Broué, né en 1946 de Simone Charras, fille du directeur du cours complémentaire de Privas. Le père de Pierre Broué était lui fonctionnaire des impôts.