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Borges/sur la lecture silencieuse
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Relecture de l’article de Borges, “du culte des livres”. Ce que je cherchais dans l’article de Borgès, c’était une formulation “classique” (c’est-à-dire, aussi, d’une certaine tenue littéraire et lapidaire) de la thèse de Balogh. Je dois dire que je l’ai trouvée, sous une forme qui semble d’évidence mais où je peux reconnaître, maintenant que je relis l’article informé de ses attendus, beaucoup d’éléments de la problématisation de cette thèse. La phrase importante, dans un premier temps, est la dernière (!). 1ère thèse de l’article de Borgès (quant à la lecture silencieuse).
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Relecture de l’article de Borges, “du culte des livres”. Ce que je cherchais dans l’article de Borgès, c’était une formulation “classique” (c’est-à-dire, aussi, d’une certaine tenue littéraire et lapidaire) de la thèse de Balogh. Je dois dire que je l’ai trouvée, sous une forme qui semble d’évidence mais où je peux reconnaître, maintenant que je relis l’article informé de ses attendus, beaucoup d’éléments de la problématisation de cette thèse. La phrase importante, dans un premier temps, est la dernière (!). 1ère thèse de l’article de Borgès (quant à la lecture silencieuse). Pour les Anciens, le langage écrit n’était qu’un succédané du langage oral (une simple technique, non une magie). Donc ils ne vénéraient pas le livre. La lecture silencieuse est une technique inventée à la fin du IVe siècle. C’est elle qui, en transférant le sens aux signes écrits, a donné naissance au culte des livres. Mais l’exemple alexandrin vient, selon moi, contredire l’affirmation qu’elle introduit. Je veux considérer la bibliothèque d’Alexandrie comme le rejeton des bibliothèques orientales, comme celle de Ninive, les similitudes sont trop pertinentes (voir citation faite la semaine dernière). Le mouvement du temps, entre Ninive et Alexandrie, étant plutôt celui d’une laïcisation, d’une technicisation de l’objet écrit (mouvement imparfait). Ce cosmopolite de Borgès, ce bon connaisseur de l’Orient lointain (Inde, Chine) ou récent (Islam), ne comprend dans les Anciens que les Grecs et les Latins (les Indo-européens), voir la suite, le gauchissement.