. "New York City, m\u00EAme la pluie souill\u00E9e par la crasse ambiante de la ville ne semble plus avoir l'envie d'arroser les gens. Le ballet des taxis jaunes, noirs et sans licences se joue comme une partition us\u00E9e de machine \u00E0 musique. Le temps semble s'\u00EAtre endormi sur l'immense temple de bitume et de b\u00E9ton. Les bruits des pas solitaires de la seule pr\u00E9sence humaine sont amplifi\u00E9s par la disposition des murs. Ils rebondissent sur les affiches, s'\u00E9l\u00E8vent entre les anciennes fabriques de chamallow ferm\u00E9s depuis des lustres, disparaissent dans le ciel o\u00F9 seuls les oiseaux les entendent crier leur douleur. Le contact de la flaque d'eau croupie rafra\u00EEchit les pieds de l'homme abim\u00E9s par cette longue marche solitaire. La porte couleur rouille #36765 entrouverte laisse filtrer assez de lumi\u00E8re pour \u00EAtre prise comme une invitation. Il s'essuya les pieds sur le paillasson de verre pil\u00E9 et s'introduit dans la cath\u00E9drale de brique rouge. Il souleva sa capuche, laissant apercevoir une barbe blonde accord\u00E9e \u00E0 ses cheveux. L'humain fouilla la poche de son manteau de cuir us\u00E9 par les hivers, ses mains calleuses travaill\u00E9s par l'effort manuel en tir\u00E8rent une affiche vieillie du concert d'une popstar, ses yeux marron regard\u00E8rent le papier jauni. Un sourire \u00E9clata sur ses l\u00E8vres noircis par le charbon comme une pustule, la joie se r\u00E9pandit sur son visage comme de l'eau sur New York. Au milieu de ce d\u00E9p\u00F4t, au milieu des quais de Manhattan, au milieu du New York pauvre, \u00E0 la droite des \u00C9tats-Unis, un homme vient de prendre son destin en main et il en profita pour r\u00E9cup\u00E9rer un vieux transistor et un bocal de cornichons vide. Les suspensions du cadis r\u00E9agirent par un couinement m\u00E9lancolique quand le vagabond de la rue rajouta sa nouvelle p\u00EAche \u00E0 son chalut de fortune. Comme deux amis de longues dates qui se retrouvent, le cadis et le mendiant prirent la route du bar. Apr\u00E8s avoir termin\u00E9 le verre de son ami, l'homme continua sa route jusqu'au motel, jeta quelque regard envieux aux distributeurs de Whisky avant de fermer la porte du garage et de s'assoupir d'un sommeil sans r\u00EAve."@fr . "New York City, m\u00EAme la pluie souill\u00E9e par la crasse ambiante de la ville ne semble plus avoir l'envie d'arroser les gens. Le ballet des taxis jaunes, noirs et sans licences se joue comme une partition us\u00E9e de machine \u00E0 musique. Le temps semble s'\u00EAtre endormi sur l'immense temple de bitume et de b\u00E9ton. Les bruits des pas solitaires de la seule pr\u00E9sence humaine sont amplifi\u00E9s par la disposition des murs. Ils rebondissent sur les affiches, s'\u00E9l\u00E8vent entre les anciennes fabriques de chamallow ferm\u00E9s depuis des lustres, disparaissent dans le ciel o\u00F9 seuls les oiseaux les entendent crier leur douleur. Le contact de la flaque d'eau croupie rafra\u00EEchit les pieds de l'homme abim\u00E9s par cette longue marche solitaire. La porte couleur rouille #36765 entrouverte laisse filtrer assez de lumi\u00E8re pour \u00EAtre"@fr . "Mc Giver"@fr . . . . "Le mot de la fin"@fr . . . . "200"^^ .