. "Henri Alleg"@fr . "Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, n\u00E9 \u00E0 Londres en 1921, est un journaliste franco-alg\u00E9rien, membre du PCF et fut le directeur d'Alger R\u00E9publicain. En 1940, il s'installa en Alg\u00E9rie. Il milita au sein du Parti Communiste Alg\u00E9rien. En 1951, il devint directeur du quotidien Alger r\u00E9publicain Il entra dans la clandestinit\u00E9 en 1955, date d'interdiction de son journal en Alg\u00E9rie. Il continua cependant \u00E0 transmettre des articles en France dont certains seront publi\u00E9s par l'Humanit\u00E9. Il fut arr\u00EAt\u00E9 le 12 juin 1957 par les parachutistes de la 10\u00E8me D.P, au domicile de Maurice Audin, son ami, arr\u00EAt\u00E9 la veille et qui sera tortur\u00E9 \u00E0 mort. Henri Alleg fut s\u00E9questr\u00E9 un mois \u00E0 El-Biar, o\u00F9 il fut tortur\u00E9 et subit un interrogatoire men\u00E9 apr\u00E8s une injection de penthotal. Il fut ensuite transf\u00E9r\u00E9 au camp de Lodi o\u00F9 il resta un mois, puis \u00E0 Barberousse, la prison civile d'Alger. C'est l\u00E0 qu'il \u00E9crira La Question, dissimulant les pages \u00E9crites et les transmettant \u00E0 ses avocats. Dans La Question, il raconta sa p\u00E9riode de d\u00E9tention et les s\u00E9vices qu'il y subit, en pleine guerre d'Alg\u00E9rie. Tout d'abord publi\u00E9 en France aux \u00C9ditions de Minuit, l'ouvrage fut imm\u00E9diatement interdit. Nils Andersson le r\u00E9\u00E9dita en Suisse, quatorze jours apr\u00E8s l'interdiction frappant en France en mars 1958. Malgr\u00E9 son interdiction en France, ce livre contribua consid\u00E9rablement \u00E0 r\u00E9v\u00E9ler le ph\u00E9nom\u00E8ne de la torture en Alg\u00E9rie. Trois ans apr\u00E8s son arrestation, Henri Alleg fut inculp\u00E9 d'\"atteinte \u00E0 la s\u00FBret\u00E9 ext\u00E9rieure de l'\u00C9tat\" et de \"reconstitution de ligue dissoute\" et condamn\u00E9 \u00E0 10 ans de prison. Transf\u00E9r\u00E9 en France, il fut incarc\u00E9r\u00E9 \u00E0 la prison de Rennes. Profitant d'un s\u00E9jour dans un h\u00F4pital, il en profita pour s'\u00E9vader. Aid\u00E9 par des militants communistes, il rejoindra la Tch\u00E9coslovaquie. Il revint en France apr\u00E8s les Accords d'\u00C9vian, puis en Alg\u00E9rie o\u00F9 il participa \u00E0 la renaissance du journal Alger R\u00E9publicain. Devenu \"Persona Non Grata\" en Alg\u00E9rie, il se r\u00E9installa en France en 1965. En 2005, Henri Alleg co-signa une lettre au Pr\u00E9sident de la R\u00E9publique, demandant \u00E0 l'\u00C9tat fran\u00E7ais de reconna\u00EEtre l'abandon des harkis en 1962. Il est actuellement membre de la pr\u00E9sidence d'honneur du P\u00F4le de renaissance communiste en France."@fr . . "Henri Alleg, de son vrai nom Harry Salem, n\u00E9 \u00E0 Londres en 1921, est un journaliste franco-alg\u00E9rien, membre du PCF et fut le directeur d'Alger R\u00E9publicain. En 1940, il s'installa en Alg\u00E9rie. Il milita au sein du Parti Communiste Alg\u00E9rien. En 1951, il devint directeur du quotidien Alger r\u00E9publicain Il entra dans la clandestinit\u00E9 en 1955, date d'interdiction de son journal en Alg\u00E9rie. Il continua cependant \u00E0 transmettre des articles en France dont certains seront publi\u00E9s par l'Humanit\u00E9. Il est actuellement membre de la pr\u00E9sidence d'honneur du P\u00F4le de renaissance communiste en France."@fr . .