. . "Masaki Fujihata"@fr . . . "N\u00E9 en 1956 \u00E0 Tokyo, Masaki Fujihata est un artiste contemporain. Il est notamment reconnu par ses installations vid\u00E9o. Il travaille sur un projet appel\u00E9 Light on the Net project. C'est une \u0153uvre dans laquelle les internautes peuvent allumer et \u00E9teindre les 49 lampes situ\u00E9 dans le hall de l'entreprise Softopia \u00E0 Gifu au Japon. En 1992, il r\u00E9alise son \u0153uvre Impressing velocity \u00E0 l'aide d'un GPS et d'une cam\u00E9ra vid\u00E9o. Cette \u0153uvre sera expos\u00E9 \u00E0 Paris au festival Artifices. L'auteur nous explique son \u0153uvre : \u00AB Vous pouvez voir d'abord sur le moniteur la trajectoire des donn\u00E9es collect\u00E9es gr\u00E2ce au GPS. Celle-ci se pr\u00E9sente sous la forme d'une image fil de fer tridimensionnelle. Chaque point de cette forme est connect\u00E9 avec une image vid\u00E9o d'une minute. Lorsque vous cliquez sur l'un de ces points, la vid\u00E9o qui pr\u00E9sente ma vision subjective de l'ascension de la montagne \u00E0 ce point pr\u00E9cis appara\u00EEt. En les cliquant successivement, vous pouvez suivre mon exp\u00E9rience et surtout comprendre la cause et l'effet des formes recompos\u00E9es du mont Fuji telles qu'elles sont produites \u00E0 partir des donn\u00E9es collect\u00E9es par le GPS. Nous pouvons m\u00E9moriser notre exp\u00E9rience de deux mani\u00E8res. L'une est la m\u00E9moire de notre cerveau (de notre corps) et l'autre est le syst\u00E8me en dehors de notre corps (par exemple le bloc-notes sur lequel on \u00E9crit \u00E0 la main ou l'enregistrement sur cassette). Nous avons ainsi deux possibilit\u00E9s de construire l'impression d'une m\u00EAme exp\u00E9rience. Mes souvenirs d'enfance ne r\u00E9sultent pas seulement de mes exp\u00E9riences r\u00E9elles directes, mais aussi de l'information indirecte donn\u00E9e par mes parents, comme les photos prises quand j'\u00E9tais b\u00E9b\u00E9. Plusieurs couches composent un m\u00EAme souvenir : l'exp\u00E9rience directe, le souvenir \u00E0 partir d'\u00E9l\u00E9ments enregistr\u00E9s, le montage qui en est fait. Et tout cela se passe au m\u00EAme moment. Dans ce projet, je peux constater les diff\u00E9rences entre l'impression de la vitesse de mon ascension issue de mon exp\u00E9rience directe et l'impression venant de l'image compos\u00E9e par l'ordinateur. Je ne saurais dire laquelle est juste ou non. Cette diff\u00E9rence des images montre la diff\u00E9rence des points de vue en fonction de la vitesse ou de la distance. Ce document donne \u00E0 l'utilisateur la possibilit\u00E9 d'acc\u00E9der aux images d'une exp\u00E9rience, qui n'est pas l'exp\u00E9rience r\u00E9elle que j'ai eue, et de saisir les choses dans leur propre d\u00E9roulement \u00BB. Aujourd'hui Masaki Fujihata vit et travaille \u00E0 Tokyo. Professeur \u00E0 l'Universit\u00E9 des Arts de Tokyo, il dirige ces recherche dans le domaine des nouveaux m\u00E9dias."@fr . "N\u00E9 en 1956 \u00E0 Tokyo, Masaki Fujihata est un artiste contemporain. Il est notamment reconnu par ses installations vid\u00E9o. Il travaille sur un projet appel\u00E9 Light on the Net project. C'est une \u0153uvre dans laquelle les internautes peuvent allumer et \u00E9teindre les 49 lampes situ\u00E9 dans le hall de l'entreprise Softopia \u00E0 Gifu au Japon. En 1992, il r\u00E9alise son \u0153uvre Impressing velocity \u00E0 l'aide d'un GPS et d'une cam\u00E9ra vid\u00E9o. Cette \u0153uvre sera expos\u00E9 \u00E0 Paris au festival Artifices."@fr .